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France Culture mardi 6 novembre 17-18h

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Emission du mardi 6 novembre 2007 Surfacturation de l'eau
France Culture mardi 6 novembre 17-18h
Invités
  • Tristan Mathieu. Délégué général de la Fédération Professionnelle des Entreprises de l’eau
  • François Carlier. Directeur adjoint des études UFC Que choisir
  • Jean Luc Touly. Président de l’Association pour le Contrat Mondial de l’Eau (ACME)
  • Philippe Knusmann. Directeur général des services du SEDIF (syndicat des eaux de l’Ile de France)




Introduction
C’est une vraie croisade entreprise par un certain nombre d’associations contre celles qu’on surnomme les multinationales de l’eau.

Ces champions français de la distribution et aujourd’hui de l’assainissement – qui depuis 150 ans offrent à l’Hexagone une qualité et un réseau d’eau potable que beaucoup nous envient.
Véolia est aujourd’hui le premier opérateur mondial du secteur – et beaucoup d’eau a coulé sous les ponts c’est le cas de le dire depuis la fondation de la Compagnie Générale des eaux en 1853 (et sa première concession de service publique … signée avec la ville de Lyon).

Son challenger, la Lyonnaise des Eaux – fondue aujourd’hui dans le groupe Suez – est née elle aussi à la fin du XIXème siècle.
En France … ces deux groupes partagent avec un troisième (baptisé la Saur et issu du groupe Bouygues) l’essentiel des réseaux qui ont été délégués par les municipalités. Aujourd’hui 71% de la population est donc desservie par ces multinationales. Et rare sont finalement les grandes villes qui ont décidé de gérer elles-mêmes leur service des eaux.
Seulement nombre de contrats vont arriver à échéance dans les mois qui viennent. Comme à Paris par exemple, où un bras de fer a déjà commencé entre la municipalité et les distributeurs privés. Dans la perspective des élections municipales, au printemps prochain, ces renégociations font couler beaucoup d’encre, car depuis une vingtaine d’années, les critiques se multiplient à l’encore des opérateurs privés.

Accusés pèle-mèle de freiner la concurrence, de limiter les travaux sur le réseau d’eau et donc de ne pas dépenser tout l’argent qu’elles ont pourtant provisionné, accusées également de surfacturer l’eau les entreprises du secteurs se défendent – pour l’instant avec succès puisque peu de contrats sont finalement résiliés par les communes.
La dernière attaque (en date) émane de l’UFC Que Choisir. L’association vient de calculer le prix de l’eau dans une dizaine de communes, et dénonce des marges qui seraient pour certaines exorbitantes.

Ainsi le Syndicat des Eaux d’Ile de France, le Sedif, obtient la palme de la surfacturation. D’après Que Choisir, l’eau coûterait aux franciliens 58% de plus que ce qu’elle devrait théoriquement. D’autres villes sont épinglées, notamment Lyon, Toulouse, Reims et Montpellier dont les marges dépasseraient là encore les 40%
Il faut bien sûr utiliser pour l’instant le conditionnel car ces calculs sont contestés par les opérateurs .

Cela dit on semblerait que les villes qui ont choisi de gérer en direct leur eau potable – pratiquent des prix beaucoup plus raisonnables – toujours d’après la même enquête, Clermont-Ferrand, Chambéry, Annecy et Grenoble seraient les meilleurs élèves.

Quel doit donc être le juste prix d’un litre d’eau au robinet ?
Comment assurer la transparence d’un secteur, où le nombre d’acteurs est quand même limité ?

A ces considérations s’ajoutent les normes environnementales, qui nécessitent des travaux d’assainissement très importants – voilà quelques un des thèmes que nous allons explorer avec nos invités.

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